Paris

Une histoire érotique, d'Offenbach aux Sixties

La ville la plus sensuelle de la planète a un nom, et c’est Paris. Même Venise, sa seule rivale, ne parvient pas à la détrôner. Pour Dominique Kalifa, tout s’est joué en un siècle, ce "grand siècle haussmannien" qui court des années 1860 aux années 1960, de la "fête impériale", dont La Vie parisienne d’Offenbach est le symbole, à la "révolution sexuelle" des Sixties, qui bouleverse les mœurs des Français. C’est donc à une autre histoire de Paris, qui est aussi celle de la conquête de l’espace public par les femmes, qu’il nous invite ici – l’histoire des lieux où les regards se croisent, où les battements de cœur s’accélèrent, les lieux de rencontre et ceux des rendez-vous, les parcours et les promenades de ceux qui s’aiment, les chambres d’hôtel où se retrouvent les couples adultères, les portes cochères ou les "allées des veuves" dans lesquelles stationnent des filles de misère. Qu’est-ce qui pousse à déclarer sa flamme sur les berges de la Seine ou à s’embrasser place de l’Hôtel-de-Ville ? Pourquoi certains lieux de Paris suscitent-ils plus que d’autres des émotions amoureuses ? En quoi le métro, les restaurants ou les piscines municipales, tout autant que ses rues, jardins et boulevards, charrient-ils un puissant imaginaire érotique qui a fait et fait encore aujourd’hui de Paris la "capitale de l’amour" ?